En ce début d’année qui marque le lancement de ce site qui nous a fait penser à vous, voici notre voeux le plus cher : « Que vos affaires marchent et prospèrent bien à tous égards, aussi longtemps que l’on peut dire aujourd’hui ! ».
Bien-sûr ! Les jours sont mauvais, les temps sont difficiles, et la conjoncture économique actuelle partout dans le monde n’augure pas des lendemains semblables aux 30 années glorieuses de l’après-guerre. Certains diront : « Que voulez-vous ? Ainsi va le monde ! Supportons ! On n’y peut rien.» Mais nous au Cameroun, on s’interroge avec cette formule bien connue de tous : « On va faire comment ? »
Nous voulons et désirons que vous fassiez désormais comme PROYOT vous enseigne, vous convainc, vous corrige et vous instruit, afin « Que vos affaires marchent et prospèrent bien ».
Et sans perdre de temps, commençons rapidement par voir Pourquoi une entreprise, qui peut être la vôtre, ne marche pas bien et ne prospère pas comme vous l’espérez tant !
Voici les 12 principales causes que nous allons vous présenter en deux temps :
1. Le non-respect des lois et des règlements qui doivent s’appliquer à l’entreprise. Pour nous, c’est la première cause du dysfonctionnement de plusieurs entreprises, quel que soit leur taille, leur statut juridique et leur lieu d’implantation. S’il est vrai que les lois et les réglementations en divers lieux sont très pesantes et contraignantes pour permettre l’éclosion et l’émergence des entreprises locales et nationales, il est d’autant plus vrai que la force reviendra toujours à la loi pour sceller et mettre provisoirement en arrêt, le fonctionnement des entreprises qui évoluent en marge de la légalité. Mais ce n’est pas tout. Le non-respect des conventions collectives souscrites, la violation des contrats et des ententes convenus, ainsi que la non-observation du règlement intérieur de l’entreprise lorsqu’il existe, sont également des causes supplémentaires du dysfonctionnement et de l’insuccès de plusieurs entreprises dans le monde.
2. Le manque d’autorité et de responsabilité des managers et leurs coéquipiers respectifs à tous niveaux. En amont, certains managers ne savent pas s’imposer ou se faire obéir par leurs collaborateurs dans les situations aussi simples que délicates. Pour d’autres managers, l’autorité se résume surtout à infliger des sanctions et à prodiguer des menaces aux employés médusés et figés par la peur, qui ne manifestent aucun sens de responsabilité, d’engagement et de mobilisation à 100%. Conséquence notoire de cette double situation, le manager n’est pas suivi par son équipe, et les deux camps se renvoient mutuellement les torts. C’est la preuve que le leadership et le followship sont simultanément en panne dans l’entreprise.
3. La prise des risques non maîtrisés par chaque intervenant dans son poste de travail. Dans trois domaines précis, voyons un exemple concret. Dans le domaine des ressources humaines, certains prennent le risque de fonctionner avec un personnel moins qualifié parce que moins coûteux. Dans le domaine des achats, d’autres prennent le risque de s’approvisionner chez le fournisseur stratégique de leur concurrent, uniquement à cause du bon rapport qualité/prix. Enfin, dans le domaine commercial, il y a ceux qui prennent le risque de commercialiser un produit dont la mise au point n’est pas techniquement achevée, juste parce qu’ils ne souhaitent pas voir leur concurrent prendre de l’avance avec un produit similaire annoncé sur le marché. Or, à chaque fois que de tels risques et plusieurs autres que nous n’avons pas cités ici n’ont pas été identifiés et analysés afin d’être évalués et maîtrisés, les conséquences ont toujours été plus ou moins regrettables sur le plan humain, matériel et financier.
4. L’absence des moyens financiers permettant à l’entreprise d’exercer normalement toutes ses activités. Jusqu’à preuve de contraire dans le système économique actuel, « L’argent est le nerf de la guerre ». S’il est bien vrai que la croissance d’une entreprise ne dépend pas seulement des ressources financières, il n’est pas faux d’admettre que l’absence de capitaux nécessaires et suffisants en caisse ou en banque aux moments opportuns, ralentit et paralyse le développement des activités de l’entreprise. En effet, lorsqu’une entreprise qui attend d’être rémunérée par ses clients n’a pas suffisamment de liquidités pour couvrir l’ensemble de ses charges de fonctionnement, à l’instar de payer ses fournisseurs et ses employés, ses marges de manœuvres deviennent également très limitées pour supporter l’intégralité de ses investissements, gérer les nombreux imprévus, et atteindre sans soucis les objectifs qu’elle s’est fixée.
5. La médiocrité du système d’information de l’entreprise. Pour exercer ses diverses activités, l’entreprise manipule quotidiennement de multiples informations en provenance et à destination des divers acteurs de son environnement interne et externe. Les ressources humaines, matérielles et logicielles qui permettent de collecter, de mémoriser, de traiter et de diffuser lesdites informations sous le format désiré à la bonne personne et au bon moment selon des règles d’organisation et de gestion bien précises, constituent son système d’informations. Lorsque les informations en possession des collaborateurs sont imprécises, incomplètes, inexactes et inadaptées à chaque situation particulière, les risques d’erreurs dans les prises de décision sont multipliés, la bonne coordination des activités est pénalisée, la productivité du salarié est amoindrie, et l’adaptation de l’entreprise par rapport à son environnement est ralentie dans plusieurs domaines.
6. L’inexistence d’un projet ambitieux mobilisant la majorité du personnel à travers une finalité non économique. Par ignorance et de manière récurrente, certains créateurs et dirigeants ont du mal à dire « en quoi consiste le projet ou le but ultime de leur entreprise », s’ils n’utilisent pas systématiquement les expressions du genre « Recruter les meilleurs », « Concevoir les produits de qualité », « Satisfaire le client », « Conquérir des parts de marché », « Faire des profits », « Être leader ». Mais bien que ces buts soient désirables, légitimes et applicables à toutes les entreprises, la plupart d’entre elles n’arrivent pas à se singulariser et à réaliser ces ambitions de manière durable. L’une des causes de ce problème est l’absence d’un projet mobilisateur qui, au-delà des ambitions et des objectifs économiques, commerciaux et financiers fixés par la direction générale, visent aussi l’accomplissement des exploits et des innovations sur le plan social, culturel, intellectuel, moral et professionnel, entre autres.
Lire la suite et fin de cet article en cliquant ici !
Proyot.com, The new spirit of Business in Africa !
Bonjour!
J’apprecie la bonne initiave que Proyot a mit sur pied pour les entrepreneurs et/ou les managers. Par ailleurs, j’aimerais savoir si vos conseils ne concernent que des PME ou alors des entreprises ayant un gros chiffre d’affaire ?
J’aimeJ’aime
Bonjour Amaryllice, et merci pour l’intérêt et l’appréciation que vous manifestez à l’égard du site proyot.
En ce qui concerne nos articles, ils s’adressent généralement aux entreprises de toutes tailles indépendamment du montant de leurs chiffres d’affaires. Mais, la mise en œuvre des conseils prodigués sera plus facile et plus rapide à mettre en œuvre dans les PME qui sont plus flexibles que les entreprises de très grosses tailles. Nous espérons avoir répondu à votre préoccupation. Surtout, n’hésitez pas à solliciter les éclaircissements en cas de besoin.
Bonne soirée.
L’équipe Proyot !
J’aimeJ’aime