Libérez les travailleurs africains et camerounais en priorité !

Le chemin sera long. Bien long. Certains parmi ceux qui vivent aujourd’hui ne verront peut-être pas le jour cette libération. Mais, comme Martin Luther King Jr le disais en son temps, pour la libération des gens de couleur victime de la ségrégation raciale aux Etats-Unis d’Amérique, moi aussi, j’ai un rêve. « I have a dream ».

Ce rêve, je l’ai depuis 1993, après avoir lu le livre de Pierre Merlin intitulé « Espoir pour l’Afrique Noire », publié en 1991 par la maison d’édition Présence Africaine. Pour reprendre les mots introductifs de l’auteur dudit ouvrage, je dirai que ce qui m’a décidé d’écrire cet article en ce 1er mai 2021, jour de la Fête du Travail au Cameroun comme dans plusieurs autres pays du monde, est avant tout un sentiment qui peut se définir en trois mots : inquiétude, tristesse, espoir. Mais avant de vous partager mon sentiment d’inquiétude et d’espoir, laissez-moi vous parler de ma joie de ce moment et de cette semaine, qui a dissipé mon sentiment de tristesse.

Nous sommes aujourd’hui samedi, le 1er mai 2021. Je viens de me réveiller. Il est 05h 30 du matin. Après ma prière, et quelques tâches routinières de chaque matin à la maison, je n’ai même pas le temps de prendre mon petit déjeuné, car cette idée vient d’arriver à mon esprit : « Je dois écrire un article en ce jour de Fête du Travail ». Je crois que c’est une réponse à la prière que j’ai adressé à Dieu ce matin. Je le remercie de m’avoir exaucé, après que l’une de mes filles ait obtenu la mention « Très Bien » jeudi dernier, lors de la soutenance de son rapport de stage en vue de l’obtention de son BTS. Quel Bonheur. Oui ! Quel Bonheur et quelle joie supplémentaire, si elle obtient son BTS en Comptabilité et Gestion des Entreprises cette année.

Mais après alors, lorsqu’elle entrera activement dans le monde du travail, sera-t-elle esclave de « l’entreprise, système esclavagiste moderne » dont a parlé Jessica Mambo le 28/02/2020 dans un article publié sur ce même site ? Car disons-le et ne nous voilons pas la face comme des hypocrites, les travailleurs africains, principalement en Afrique noire, sont des esclaves. Certains parmi vous me rétorqueront, de la même manière que certains juifs avait rétorqué à Jésus qui leur disait que sa parole les libérerait, « Nous n’avons jamais été esclaves de personne ; nous sommes la postérité d’Abraham. Comment dis-tu ; vous deviendrez libres ? » Jean 8 : 31-33, la Bible.

Tout le monde n’est pas obligé d’être croyants. Mais si vous ne croyez pas que la situation des travailleurs en Afrique noire est noire de servitude esclavagiste moderne, pour ne pas dire de servitude néocoloniale, ─ mais je l’ai déjà dit ─ je suis désolé, vous êtes dans l’aveuglément mental et spirituel. Ce n’est pas une insulte à votre très haut niveau d’études et d’intellectualisme. Mais c’est le constat que je fais. Et si je vous ai fait du tort en vous offensant par mes propos, je vous prie tout simplement de me pardonner.

Dans son rapport sur les estimations mondiales de l’esclavage moderne publié en 2017, le Bureau International du Travail (BIT) présente les indicateurs suivants, et cette fois-ci, ce n’est pas moi qui le dis à la page 5 et 10 dudit rapport. « Au cours des cinq dernières années, 89 millions de personnes ont été victimes d’une forme d’esclavage moderne pendant une durée allant de quelques jours à cinq années entières ». S’agissant des statistiques régionales dans ce même rapport, le BIT affirme que « La prévalence la plus forte d’esclavage moderne est constatée en Afrique (7,6 victimes pour 1000 personnes) ». Selon vous, quelle appréciation faites-vous de ces chiffres ? C’est bon ? C’est mauvais ? De toutes les façons, c’est ce qui est dit et constaté. Laissons les interprétations de ces statistiques-là aux intellectuels, c’est leur boulot ! Vous pourrez télécharger ledit rapport en cliquant sur le lien mentionné au bas de la seconde partie de cet article.

Maintenant, revenons au titre de notre article : « Libérez les travailleurs africains et camerounais en priorité ! » Quel rapport y a-t-il entre la « libération des travailleurs africains et camerounais en priorité », et « une forme d’esclavage moderne présenté dans le rapport du BIT mentionné précédemment» ?

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